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  Pourquoi nous                      sommes-nous associés ?
                                                              |                             Des personnes de l'association se                            souviennent de Kalinka, connaissent sa                            famille et voudraient alléger son fardeau,                            mais ce n'est pas le cas de la grande                            majorité des adhérents et sympathisants.                            Qu'est-ce qui peut nous faire agir ? Le                            dommage est irréparable. Rien ne fera                            revenir Kalinka à cette vie, et son                            meurtrier a été condamné. Pourquoi s'agiter,                            se dépenser ? Expliquons nos raisons : peut-être                            trouveront-elles un écho en vous qui nous                            lisez. A première vue, l'impunité paraît moins                            choquante que l'abus inverse, la                            condamnation à tort d'un innocent. Mais pour                            les victimes, et pour une conscience                            exigeante, l'impunité du coupable est une                            continuation actuelle du mal. D. Krombach a                            toujours refusé de comparaître. Il fait                            jouer à son profit les relations, les                            institutions et les règlements, il a vécu                            libre et tranquille. Il continue, encore                            maintenant, à nier comme en 82 le droit                            qu'avait Kalinka, à 14 ans et en pleine                            santé, de disposer de son corps et de vivre                            la vie que la nature lui avait octroyée. Il y a plus. Dans son cas il s'agit d'une                            impunité répétitive, qui concerne aussi le                            viol avoué, jugé, à peine sanctionné, de la                            patiente de 16 ans de Lindau, ainsi que,                            sans aucun doute, les viols non jugés des 5                            autres patientes allemandes. L'impunité d'un                            criminel et d'un récidiviste, d'un violeur                            en série, c'est le mal bien vivant et                            triomphant. L'interview de Krombach par                            l'émission allemande Frontal                            (ZDF 1998), 1 an après le viol de Lindau et                            la condamnation, en témoigne bien. Filmé et                            interrogé en présence de son avocat et selon                            des conditions convenues à l'avance,                            Krombach évoque la scène de son viol sur la                            jeune fille mise hors d'état de se défendre                            par l'influence des anesthésiants sur un ton                            léger, goguenard, en riant, comme un moment                            " très intéressant ". Il y a plus encore : les actes de D.                            Krombach donnent un sentiment d'abjection.                            C'est abrité derrière sa personnalité                            sociale de notable respecté qu'il a                            satisfait ses appétits, au prix d'une                            négation brutale d'autrui, d'une violence                            meurtrière. Les facilités matérielles et                            l'ascendant que lui conférait sa situation                            de beau-père et de médecin, ne lui ont pas                            servi à aider et protéger, comme c'était son                            rôle naturel : il en a fait des                            circonstances favorables à son caprice et au                            masquage de sa culpabilité. Compétence et                            autorité ont mis à sa merci des adolescentes                            sans méfiance et sans défense. Kalinka en                            est morte.                           |  
  Que voulons-nous                      ?
                                                              |                             La justice, au sens plein du terme : celle                            qui restaure un droit, rétablit un ordre, et                            par là rend la paix aux victimes.Obtenir " justice pour Kalinka ", c'est                            obtenir un véritable procès, c'est-à-dire :
                              Un                              procès complet et définitif de D.                              Krombach, en sa présence : D. Krombach                            a été condamné par contumace, sans qu'il ait                            été question du mobile de son acte criminel,                            et sans qu'aucune tentative ait été faite                            pour approcher la vérité, pour reconstituer                            la succession des actes et des faits à                            partir de témoignages et de rapports                            d'experts. 
  Un                              procès impartial. Celui de 1995 ne                            l'était pas. La Justice elle-même l'a                            reconnu le 10 décembre 2008, le frappant de                            nullité. 
  Un                            procès débouchant évidemment sur une peine                            qui ne reste pas lettre morte, mais soit réellement                              appliquée au coupable. 
  Un                              acquittement ou une condamnation                              symbolique pour A. Bamberski. Il                            assume sa responsabilité dans l'enlévement                            de D. Krombach et accepte d'avance une                            sanction. Mais il ne se reconnaît pas                            organisateur de l'enlévement, ni responsable                            des violences (quelle qu'en soit la                            gravité). enfin, l'échec des 27 ans de                            combat légal rend compréhensible un geste                            désespéré de la part de l'honnête homme, de                            l'homme digne qu'a toujours été A.                            Bamberski. |  
  Quel moyen                      employer ?
                                                              | Maintenant que D. Krombach , enlevé est                            emprisonné en France, le procès complet et                            définitif que nous réclamons se prépare à                            Paris, celui d'A. Bamberski à Mulhouse. Le                            moyen d'atteindre nos buts actuels consiste                            à exercer la pression la plus forte possible                            pour que les autorités politiques et                            judiciaires connaissent et mesurent dans le                            détail tous les torts qu'A. bamberski a                            subis et leurs répercussions affectives :                            nous recrutons des adhérents et des                            sympathisants et faisons connaître au                            maximum le déroulement de l'affaire. Nous                            répondons aux demandes des journalistes, aux                            messages, et répercutons les évènements                            médiatiques. A la demande d'A. Bamberski,                            l'association s'est occupée de la conception                            et de la diffusion d'un ouvrage relatant                            toute l'affaire depuis de début, telle qu'il                            l'a vécue. "Pour                                que justice te soit rendue"                            est ainsi paru en librairie le 11 mars 2010. |  
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