Attention ! Nous vous prions de lire attentivement la fin de ce compte rendu de notre réunion du jeudi 31 janvier, car c'est un appel à une action immédiate.
Présents :
Danielle Anot, Régine Anot, Elisabeth Aragon, Odile Aragon, Jacques Azum, Marie-Claude Azum, Armand Bagur, André Bamberski, Sébastien Barde, Jeanne Bernon, Marie-Rose Brémond, Anne Chauchadis, Pierre Delabre, Magali Dupuy, Guy Fonteneau, Gérard Gouzenne, Solange Mazerolles, Yves Michaud, Eliane Michaud, Jacqueline Monnier, Marie-Jo Noël, Odette Outrebon, Robert Pince, Jacques Raynaud, Danielle Ribet, Jacqueline Sirdey, Roger Sirdey.
N'ont pu venir :
Y. Aragon, M. Bordier, G. Chapuis, C. Chauchadis, C. Durou, Y. Queulin, et d'autres
Petit bilan : 236 adhérents, et nous disposons en caisse de 8.732 F.
Lecture de 2 lettres que notre maire a adressées à P. Cohen et à Mme Lebranchu.
M. Fonteneau a fait auprès de Mireille Dumas une tentative restée jusqu'ici sans effet.
Article paru en Allemagne dans la WAZ (750000 exemplaires) le 28 décembre (Titre : " Condamné en France, mais pas accusé en Allemagne "), avec pour la première fois commentaires et adhésions sur notre site d'Allemands (dont un médecin). Autre article paru dans La Dépêche le 17 janvier (" Dernier recours pour un second procès d'assises ").
Résumé des actions de l'association et du bureau depuis septembre :
La Ministre a réagi à la 1ère carte pétition (276 talons) par une lettre nous assurant que D. Krombach était toujours activement recherché par la France. Nous lui avons répondu en lui demandant une entrevue personnelle.
Nous avons alors reçu une invitation à rencontrer M. Carpentier, sous-directeur des affaires pénales spécialisées et M. Gay, chef du bureau de l'entr'aide répressive internationale et des conventions.
Le président, la secrétaire et le trésorier-adjoint-en-réalité-webmaster se sont rendus place Vendôme à Paris le 21 décembre. Leurs interlocuteurs leur ont
- répété que le mandat d'arrêt était toujours en vigueur,
- assuré que la révision du procès n'était pas envisageable la loi française étant toujours la même,
- offert de transmettre tout le dossier à l'Allemagne pour que Krombach y soit jugé.
Pourtant le réexamen nous paraît possible, car on peut anticiper la loi quand sa modification est nécessaire et prévisible, comme c'est le cas. Mais c'est la Ministre qui doit requérir cette révision auprès de la Cour de cassation, et ce dans un délai d'un an, avant le 13 février. Nous lui avons donc demandé par lettre de faire cette requête et avons lancé d'urgence une nouvelle carte pétition.
Enfin, le 18 janvier, le Tribunal de grande instance de Paris a déclaré que la condamnation de 95 était, du fait de l'arrêt de Strasbourg, inexécutable. La demande de réexamen devenant alors la seule issue est à réclamer plus que jamais, et la carte pétition à envoyer en masse sans discontinuer. Le bureau envoie fax et lettres à des personnalités du Ministère de la Justice et aussi du Conseil de l'Europe, qui peut faire pression sur la France pour qu'elle applique le droit européen.
L'assemblée décide, essentiellement pour mobiliser les médias (que l'on prévient), l'action immédiate suivante :
Le jeudi 7 février à 13 h devant le Consulat d'Allemagne 24 rue de Metz (entre Pont-Neuf et place Esquirol, plus près de la place Esquirol), nous ferons pendant 1 heure non une " manifestation ", mais une action de présence silencieuse,en portant sur la poitrine et le dos une grande photo de Kalinka, et sur la bouche un baîllon, puisque nous n'arrivons pas à dire et à faire reconnaître la vérité (viol et meurtre) et ses conséquences (peine pour le coupable).
Considérations pratiques : nous donnerons des documents aux passants intéressés et montrerons notre panneau. Chaque adhérent présent s'engageant à amener au moins une personne, nous devrions être au moins 50. Au mépris de l'heure, on apporte si possible, non son pique-nique, mais au contraire son baîllon (une bande de tissu de 10cm sur 1m fait l'affaire), et ses 8 petites épingles doubles. Nous fournissons les 2 photos à épingler.
Bien cordialement à vous et si possible à jeudi.
Le Bureau