Présents ou excusés:
D. Anot, R. Anot, E. Aragon, O. Aragon, Y. Aragon, M. Azum, M.C. Azum, A. Bamberski, J. Bernon, P. Bernon, M. Bordier, R. Bresson, M.L. Dorand, M. Dupuy, M.H. Durey, G. Fonteneau, Y. Michaud, J. Monnier, M.J. Noël, O. Outrebon, R. Pince, J. Sirdey, R. Sirdey, E. Thiers, N. Thiers.
Nombre d'adhérents : 267
Bilan des actions
Le bureau et le conseil se sont réunis 10 fois depuis l'an dernier.
R. Pince expose les actions suivantes :
- Entrevue (obtenue après la manifestation des baîllons) de membres du bureau avec Mme Lücke-Hogaust, Consul Général d'Allemagne à Bordeaux, le 4 juillet 2002 : attentive et compréhensive, celle-ci a demandé, pour l'envoyer à un juriste allemand, un important dossier qui lui a été fourni. Mais, malgré plusieurs coups de fil et un courrier, il n'y a pas eu de suite.
- Rencontres avec M. Kaestner (d'Airbus Industrie, et qui joue un rôle dirigeant dans la communauté allemande toulousaine), et avec Mme le pasteur Kuck-Witzig : tous deux se sont engagés à alerter les Allemands de Toulouse et l'ont sans doute fait, mais le suivi que nous avons assuré par écrit ou par téléphone n'a pas fait apparaître de résultats.
Donc, pas plus que la carte bilingue à Schröder et les lettres aux parlementaires allemands, nos efforts en direction des Allemands de Toulouse n'ont donné de résultats concrets. O. Outrebon suggère néanmoins de contacter le curé des Allemands catholiques (Lafourguette), et R. Pince a envoyé une lettre à D. Cohn-Bendit.
- Côté France, la carte envoyée à J. Chirac " Acceptez-vous vraiment, Monsieur le Président Chirac... ? " a révélé que oui, il accepte vraiment, car il n'a répondu, ni à la carte, ni à la respectueuse demande de rendez-vous que lui a envoyée notre président le 22 avril (alors qu'il est censé répondre aux lettres, sinon aux pétitions).
Nous remercions très chaleureusement tous ceux qui ont réadhéré, et par là nous permettent de continuer nos démarches. Nous rappelons à ceux qui ne l'ont pas encore fait qu'ils peuvent nous retourner, au 65 route des Coteaux 31320 Pechbusque, le bulletin d'adhésion, avec un chèque de 2 euros (ou un peu plus, ou beaucoup plus, vous êtes vraiment libres !).
A son tour A. Bamberski prend la parole pour informer les adhérents de la forme nouvelle et publique de son combat. Il a pris un avocat et réussi à faire accepter, en août 2002, une plainte contre X mettant nommément en cause 3 magistrats, dont deux sont particulièrement en vue : J. F. Burgelin, actuellement procureur général près la cour de cassation de Paris, et J. L. Nadal, procureur général de la cour d'appel de Paris. Il accuse ces 3 personnalités de " corruption ", terme qui n'implique pas forcément de mobile crapuleux, mais se définit simplement, pour des magistrats, par une entrave délibérée à la justice, dans notre cas pour raisons politiques (au cours de ses multiples démarches, A. Bamberski a appris par hasard que son dossier est un dossier " signalé ", c'est-à-dire que la chancellerie est informée de ce que fait le juge). La plainte cite notamment un mémoire où l'avocat de Krombach écrit avoir " reçu des assurances du Parquet de Paris en la personne du Procureur Général Burgelin que la condamnation ne serait pas mise à exécution ", et elle montre que Burgelin a bien agi en ce sens. J. L. Nadal a empêché l'exécution du séquestre résultant normalement de la condamnation de Krombach, pour permettre à ce dernier de recevoir les 100 000 F de dommages à lui alloués par la Cour européenne des droits de l'homme (pour son procès prétendu inéquitable) - alors, la plainte le souligne, qu'A. Bamberski n'a jamais pu obtenir le paiement de la somme que Krombach avait été condamné à lui payer en 95 pour le préjudice moral. Enfin, au Président de la Cour d'assises de Paris Wacogne, il est reproché, entre autres, de n'avoir pas tenu compte de manière tout à fait anormale, dans sa condamnation de Krombach à 15 ans de prison, des circonstances aggravantes (âge de Kalinka, autorité sur elle de D. Krombach).
La plainte a été dépaysée à Versailles, et une juge nommée. Elle étudie le dossier et devrait recevoir A. Bamberski à partir de septembre prochain. Dans cette affaire pénale, notre association n'a malheureusement pas le droit de se porter partie civile aux côtés d'André.
Peut-être un bénéfice médiatique pourra-t-il être tiré de cette plainte... ? Le Monde a en tout cas publié un article le 21 janvier 2003.
Autre fait nouveau exposé par A. Bamberski : début mai, la " dénonciation aux fins de poursuite " de l'affaire en Allemagne, c'est-à-dire la transmission par la France de l'ensemble du dossier à l'Allemagne (après concertation avec le magistrat de liaison allemand en France). Désireuse de se débarrasser d'une affaire qui évidemment la gêne, la justice française envisageait depuis longtemps cette procédure. A. Bamberski et l'association s'y étaient opposés, car un nouveau classement sans suite en Allemagne mettrait fin à tout. Le dossier est actuellement à Munich.
Perspectives d'action
L'assemblée s'interroge. Elles sont pour l'instant assez faibles. Nous allons écrire aux journaux allemands, notamment au journaliste qui avait publié un article dans la WAZ, pour tâcher d'éviter que la dénonciation aboutisse à Kempten (où l'affaire avait été étouffée à ses débuts). Il faut bien entendu suivre de près ce que deviennent la plainte en France, la dénonciation en Allemagne : nous saisirons les occasions que nous offriront les événements pour nous réunir à nouveau et tenter d'agir. Malgré les résultats décevants, A. Bamberski assure que sans l'appui de l'association il aurait renoncé.
Renouvellement du conseil d'administration
A. Bamberski, S. Barde, et d'autre part M.L. Dorand et P. Delabre qui ont été tirés au sort, sont réélus à l'unanimité.
Bien cordialement à vous
Le Bureau