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Justice pour Kalinka


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 Historique de l'affaire "Kalinka"

mars 1995
Début mars, une session est ouverte puis ajournée à la suite d'un entretien préalable de plus de 2 heures, mené dans son cabinet privé par le Président de la Cour avec les 2 avocats de l'accusé et l'Ambassadeur d'Allemagne en France, l'avocat du plaignant étant tenu à l'écart.
Le 9 mars la Cour d'Assises statue par contumace. Le Dr Krombach est condamné à 15 ans de réclusion criminelle, et non à la perpétuité comme le prévoit la loi, vu l'âge de Kalinka et l'autorité exercée par le Dr Krombach. On peut noter que, la juge d'instruction n'ayant pas cru pouvoir inculper de viol le Dr Krombach, la question du mobile du crime ainsi reconnu et sanctionné est passée sous silence, car le procès par contumace ne comporte pas de plaidoirie, de jury, de témoins ni d'experts.
Malgré cette condamnation, et sur instructions de la chancellerie au Procureur, la justice française s'abstient de lancer un mandat d'arrêt international. Auparavant et par la suite, F. Mitterrand puis J. Chirac s'entretiennent avec H. Kohl puis G. Schröder de l'affaire Krombach lors de leurs rencontres, mais s'entendent pour maintenir les bonnes relations des deux pays.

1996 et 1997
Le 1er août 1996 la pression des médias (un article dans Le Figaro en juillet) conduit le Procureur Général de Paris à diffuser dans les quelques pays de l'espace Schengen le signalement du Dr Krombach, pour le cas où il sortirait d'Allemagne. De nouvelles démarches obtiennent le 21 février 1997 que soit lancé par le canal d'Interpol un mandat d'arrêt international élargi à d'autres pays, notamment aux pays limitrophes de l'Allemagne.

17 mars 1997
A la suite du viol d'une de ses patientes, une lycéenne de 16 ans, endormie par anesthésie, le Dr Krombach est incarcéré 2 mois en prison préventive. Identifié formellement par son sperme, il reconnaît les faits, admet ses problèmes sexuels, et plaide coupable devant le Tribunal Correctionnel de Kempten. Cinq autres de ses patientes affirment avoir été violées par le Dr Krombach, mais leur témoignage n'est pas retenu " faute de preuves ". Condamné pour ce viol à 2 ans de prison avec sursis, il est donc libéré, et 300 personnes manifestent contre ce verdict à Lindau. Il est à noter que le tribunal était présidé par le Dr Strasser qui avait refusé en 1994 de rouvrir l'enquête sur la mort de Kalinka.

7 janvier 2000
Le Dr Krombach ayant été arrêté en Autriche, la France demande son extradition, mais l'Autriche le libère le 2 février 2000, au mépris des dispositions de la Convention Européenne d'Extradition. La France ne proteste pas malgré les promesses orales faites en ce sens par E. Guigou à A. Bamberski.


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